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Santiago, Chili – Greenpeace Andino, avec MODATIMA femmesMODATIMA La Ligua, la Académie de musique Sibelius Finlandecentre communautaire artistique Cécréa ainsi que Musée de la LigueElle a la chanson "Caudale de Résistance', qui se traduit par 'Rivière de la Résistance', un projet interculturel reflétant la crise de l'eau au Chili. Le manque d'accès à l'eau touche un million de personnes au Chili, dont l'utilisation n'est pas garantie, bien qu'il soit le seul pays au monde à reconnaître constitutionnellement le droit privé à l'eau.
Jao Matos Lopes, batteur à l'Académie Sibelius de Finlande :
"Quand vous sortez et observez le manque d'eau, regardez le sol sec et les arbres sans feuilles, c'est très choquant. Exprimer cette expérience de manière collaborative et créative me rend très humble car je suis capable de communiquer à travers la musique comme un moyen de lutte et d'espoir.
À Petorca, une ville située à 151 km au nord de Santiago, un groupe d'artistes, d'écologistes de Finlande, du Portugal, d'Estonie et de Colombie, ainsi que la communauté locale, ont tenté de répondre à la question de savoir comment faire connaître la sécheresse ; comment écouter la terre et les rivières qui n'existent plus pour créer une fusion de musique pop avec une forte présence de racines folkloriques, de ressources urbaines et de paysages sonores de protestation rap.
Estefanía González, coordinatrice de la campagne Greenpeace :
"Nous livrons cette chanson avec la certitude que ce genre d'initiatives apporte de la valeur à l'art dans l'activisme et la collaboration entre différentes cultures et pays. Amplifier les voix du mouvement pour la récupération et la protection de l'eau, créé et chanté par les mêmes personnes qui souffrent du problème de la pénurie d'eau, en une seule action.
« Cette chanson est née dans une réalité où le Chili est actuellement le seul pays au monde à établir la propriété privée de l'eau à l'échelle constitutionnelle ; Cela n'a pas permis la mise en œuvre de solutions efficaces à la crise de l'eau qui touche aujourd'hui des millions de personnes. Le droit humain à l'eau n'est pas garanti dans la constitution actuelle, ni la protection des cycles de l'eau ni la hiérarchisation des usages. La propriété de l'eau n'est consacrée que dans un contexte où seulement 2% de toute l'eau du pays est utilisée pour la consommation humaine d'eau potable et les 98% restants sont utilisés pour les grandes activités productives. Il est donc important que les gens écoutent cet appel collectif et votent."
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Photos: Greenpeace
